Cette photographe canadienne adore la nature, la faune et le plein air. Lorsque l'occasion se présente, vous pouvez la trouver assise dans une cachette aussi longtemps qu'il le faut, sachant même quand poser l'appareil photo et profiter de la rencontre. Sans plus attendre, nous vous présentons le prochain épisode de Cotton's Interview With A Photographer, avec Melanie Palik.
Porteuse de coton : Où vous sentez-vous chez vous ?
Melanie Palik : J'ai grandi à Toronto, puis j'ai décidé de m'installer dans le nord de l'Ontario. Déménager à Timmins a été un grand changement, de la ville animée à la ville minière boréale.
CC : Depuis combien de temps faites-vous de la photographie de manière non professionnelle et professionnelle ?
J'ai commencé en 2009 à prendre des photos de nos randonnées, puis j'ai progressivement commencé à prendre des photos des animaux de mon jardin. En 2012, je suis devenu accro à l'ornithologie et à la photographie de la nature. Le fait d'avoir été publié dans quelques numéros du Canadian Geographic a contribué à alimenter cette passion.
CC : Comment définiriez-vous votre style en tant que photographe ?
Je suis connu localement comme le passionné d'oiseaux, ce qui en dit long. Je suis surtout connu pour mes photographies d'oiseaux. Souvent, les gens ne se rendent pas compte du nombre d'espèces différentes que nous avons dans notre région.
CC : Avez-vous déjà fréquenté une école de photographie ?
Je suis totalement autodidacte, mais j'ai également reçu d'excellents conseils de la part de photographes en ligne et locaux au cours des dernières années et mes compétences se sont considérablement améliorées.
CC : Quel est votre lieu de tournage préféré ?
J'adore chasser le gibier d'eau ! Mais ils peuvent être difficiles à photographier car beaucoup d'entre eux sont très volages. C'est pourquoi je porte souvent des vêtements de camouflage et j'utilise une cache portable. Mais les oiseaux en général sont mes sujets préférés.
CC : Quel(s) appareil(s) photo / objectif(s) utilisez-vous ?
Mon équipement actuel est le Nikon D500 et les objectifs Nikkor 200-500mm 5.6 ou 300mm f4.
CC : Quelle est la chose la plus folle que vous ayez jamais faite pour obtenir "The Shot" ?
Je ne dirais pas que c'était fou, mais c'était drôle et légèrement douloureux. En novembre dernier, je me suis assise sur un rocher au bord de l'eau, par un temps maussade, avec un mélange de pluie et de neige. Mais les nuages se sont écartés et un groupe de sarcelles à ailes vertes est passé à quelques mètres de moi (ce qui n'arrive jamais !), alors je suis restée assise pendant des heures, ne voulant pas les effrayer. J'avais froid, j'étais trempé et je tremblais. Je suis resté assis jusqu'à ce qu'il fasse nuit et j'ai décidé qu'il était temps de plier bagage, mais mes jambes étaient complètement engourdies et j'ai failli tomber dans l'eau en essayant de me lever. J'ai dû ramper jusqu'à mon véhicule.
CC : Qui vous a inspiré en tant que photographe ?
Il y a tellement de talents incroyables qu'il est presque impossible de faire un choix. Mais Boe Baty, Britney Crossman et Thomas Vijayan sont certainement des photographes que j'admire et qui m'inspirent à m'améliorer.
CC : Quels conseils donneriez-vous à un photographe en herbe ?
Continuez à vous entraîner ! La photographie est une affaire de tâtonnements, d'essais et d'erreurs, et il faut essayer de nouvelles choses pour voir ce qui fonctionne. Apprenez de vos erreurs. Trouvez un sujet qui vous passionne et photographiez-le !
CC : Pouvez-vous nous faire part d'une ressource photographique que vous utilisez personnellement ?
Il existe de nombreux tutoriels en ligne ou forums de photographie. YouTube propose également de nombreuses vidéos de qualité. J'ai utilisé cameratips.com ou Nikon.ca à plusieurs reprises.
CC : Comment la photographie a-t-elle influencé votre vie quotidienne ?
Je travaille à plein temps et j'ai deux jeunes enfants, alors je ne sors pas aussi souvent que je le voudrais. Mais je passe la plupart de mes jours de congé dans la forêt ou au bord du lac. Le fait d'être dans la nature et d'en capturer la beauté permet vraiment à l'âme de se ressourcer et d'atténuer le stress de la vie quotidienne.
CC : Où la photographie vous a-t-elle mené et vous a-t-elle fait vivre des expériences ?
La photographie d'animaux sauvages m'a permis de mieux comprendre le comportement et l'habitat des animaux. Je suis également ornithologue amateur et l'étude préalable de mes sujets fait vraiment la différence. Je me suis également retrouvé face à face avec de nombreux animaux sauvages. Le lynx a été l'expérience la plus mémorable. À tel point que je n'ai même pas pris de photos. J'ai entendu la neige crisser doucement et un jeune lynx est apparu derrière un petit groupe d'aulnes. Nous nous sommes assis tous les deux et avons partagé un moment avant qu'il ne se désintéresse de nous et poursuive sa route. Mon cœur battait la chamade après cela.
CC : Y a-t-il des événements photographiques intéressants à venir dont vous aimeriez nous faire part ?
J'espère visiter la côte ouest l'année prochaine, mais honnêtement, il y a tellement d'endroits que je veux visiter, j'ai une très longue liste. De l'Alaska à l'Antarctique.
Voir l'Instagram de Melanie
@MelaniePalik
https://www.instagram.com/melaniepalik/