Entretien avec un photographe : Oliver Tweedie

Entretien avec un photographe : Oliver Tweedie

Porteuse de coton : Où vous sentez-vous chez vous ?

Oliver Tweedie : J'habite actuellement à Victoria, sur l'île de Vancouver.

CC : Depuis combien de temps faites-vous de la photographie de manière non professionnelle et professionnelle ?

OT : Environ 5-6 ans

Oliver utilise son harnais CCS G3 pour prendre des photos.

Disponible ici https://www.cottoncarrier.com/collections/cameras

CC : Comment définiriez-vous votre style en tant que photographe ?

OT : Naturaliste. J'essaie de faire en sorte que tout soit le plus proche possible de l'aspect naturel de la photo.

CC : Quel est votre lieu de tournage préféré ?

OT : Dans les montagnes à la recherche de chouettes pygmées

CC : Quel(s) appareil(s) photo / objectif(s) utilisez-vous ?

OT : Le Sony 7iii avec l'objectif sony 200-600mm

CC : Quelle est la chose la plus folle que vous ayez jamais faite pour obtenir "The Shot" ?

OT : La vie de l'homme et de la femme dans le monde entier.

CC : Qui vous a inspiré en tant que photographe ?

OT : La photographie de Robert Irwin et, plus récemment, celle de Colin Franks

CC : Quels conseils donneriez-vous à un photographe en herbe ?

OT : Allez-y et tentez votre chance ! Il n'y a rien de plus gratifiant que d'être sur le terrain et de capturer ces moments uniques dans le temps.

----------Note sur le photographe--------------

Oliver Tweedie est un photographe qui travaille avec Raincoast Conservation, notre partenaire 1% pour la planète. Ses images des martins-pêcheurs à ceinture (T̸ETĆELE en SENĆOŦEN) ont été utilisées dans le cadre de leur récente campagne.

La Raincoast Conservation Foundation et le Pender Islands Conservancy collectent actuellement des fonds pour acheter et protéger la forêt du martin-pêcheur KELÁ_EKE sur S,DÁYES (Pender Island, B.C. Canada).
La forêt du martin-pêcheur de KELÁ_EKE est située sur le territoire de W̱SÁNEĆ et abrite des écosystèmes rares et menacés caractéristiques de la zone biogéoclimatique du douglas côtier. Elle abrite plus de 100 espèces d'oiseaux, dont l'emblème de la propriété : le martin-pêcheur ceinturé (photo ci-dessous).
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L'ensemble des écosystèmes qui composent la zone biogéoclimatique du Douglas taxifolié côtier (DDC) est l'un des plus riches en biodiversité du Canada et présente l'un des plus grands potentiels de stockage du carbone. Ils sont également parmi les plus menacés du pays. La protection de ces forêts est un investissement dans notre avenir collectif.
Derrière le nom : KELÁ_EKE Kingfisher Forest
KELÁ_EKE est le nom original SENĆOŦEN de Razor Point, qui se trouve sur les rives de Plumper Sound. Selon Dave Elliot Sr, membre de la nation Tsartlip et auteur de Saltwater People, KELÁ_EKE fait référence à l'observation d'une population distincte de corbeaux de l'intérieur dont les cris diffèrent des autres populations de corbeaux autour de la mer des Salish.Le martin-pêcheur à ceinture, T̸ETĆELE en SENĆOŦEN, est répandu dans toute l'Amérique du Nord. Bien qu'ils figurent sur la liste des espèces les moins préoccupantes, leur population est en déclin depuis une vingtaine d'années, principalement en raison de leur sensibilité aux perturbations humaines. Les martins-pêcheurs ont besoin d'avoir accès à des plans d'eau pour se nourrir et à des berges en terre pour nicher. On les voit souvent se percher au-dessus des eaux stagnantes pour repérer leurs proies avant de plonger la tête la première pour attraper un poisson. Leur dépendance à l'égard de l'interface entre la terre et l'eau fait du martin-pêcheur le parfait homonyme de cette propriété côtière.
Faites un don à leur campagne ici
-------------Plus d'informations sur l'interview ci-dessous------------

CC : Pouvez-vous nous faire part d'une ressource photographique que vous utilisez personnellement ?

OT : Je suis toujours sur e-bird à la recherche d'observations d'oiseaux que j'aimerais voir.

CC : Comment la photographie a-t-elle influencé votre vie quotidienne ?

OT : Me permet de rester jeune et en forme. Je sors beaucoup plus de chez moi. J'ai l'impression de jouer en permanence à Pokémon.

CC : Où la photographie vous a-t-elle mené et vous a-t-elle fait vivre des expériences ?

OT : Les endroits les plus pittoresques que vous puissiez imaginer. L'île de Vancouver ressemble parfois à un grand parc jurassique. Et j'adore me lever pour regarder le lever du soleil et poursuivre des animaux sauvages extraordinaires avec mon appareil photo.

Site web d'Oliver Tweedie

https://www.olivertweediephotography.com